ATYPIK

Historique

1992 : Élaboration de quatre premiers tipis afin de se loger en milieu rural à très peu de frais et permettre d’habiter sur les lieux de travaux saisonniers (récoltes, animation…).

1994 : Construction d’une quinzaine de tipis pour des personnes ayant les mêmes besoins.

Une recherche a commencé sérieusement afin de trouver la matière première adaptée afin d’assurer une bonne pérennité aux produits fabriqués. Nous n’utilisions que de la toile coton traitée contre la moisissure et pour l’imperméabilité.

1996 : Premières commandes de tentes, barnums, auvents et tipis pour des usages professionnels, associatifs, de loisir ou d’habitat principal.

Réalisation de tentes chauffables idéales pour l’habitat d’urgence et les voyages au long court.

1998 : Création de chapiteaux appelés « marquise » pour des usages associatifs.

2002 : L’atelier d’ « ATYPIK » travaille pour financer un projet associatif de l’association « La Sauce Baluet ». Son but est d’acquérir une terre et les outils pour permettre des installations d’individus en situation d’exclusion souvent par choix, des SDFs appelés par les travailleurs sociaux « errants » c'est-à-dire exclu de la communauté des humains. Elle espère, par son action, donner la possibilité de vivre par son activité en produisant, créant, construisant, échangeant à l’écart de l’économie de marché dans des conditions autodéterminées pour des besoins auto définis. C’est un travail collectif et autogéré en perpétuel évolution par ses acteurs et permet de tenir compte du point de vu de personnes qui estiment avoir des propositions à faire à leur environnement social même s’ils n’ont pas souvent la chance d’être entendu.

Février 2006 : Afin d’avoir une gestion autonome, l’association « ATYPIK » est crée.

Octobre 2006 : Pour répondre à une demande de plus en grande, un deuxième atelier est installé sur la commune d’Arrout (09800). Deux objectifs :

· Financer une recherche sur la matière première (feutre isolant et chanvre textile français).

· Créer de nouveaux ateliers (formation et financements).

soutenons HALEM

Dans l’incapacité, à court ou moyen terme, de proposer du travail à tous ses citoyens, ou même de les loger, notre société se doit de, au minimum, de permettre à ceux qui choisissent ou qui acceptent des formes alternatives de survie d’aller de l’avent sans leur mettre des bâtons dans les roues. Ce d’autant plus quand il s’agit de démarches respectueuses de l’environnement humain qu’écologique.

Nous revendiquons un droit au logement opposable

Chacun-e doit pouvoir exiger des pouvoirs publics un logement compatible avec ses besoins et ceux du foyer dont elle/il fait partie.

Le logement doit être digne et salubre, à la portée de ses moyens financiers, adapté à ses besoins sociaux, familiaux, professionnels, et à son choix de mode de vie urbain ou champêtre, sédentaire ou nomade.

En aucun cas, la résidence éphémère ou mobile ne doit être imposée à des personnes dont le choix serait un logement en dur.

De la même manière, toute personne optant pour une résidence éphémère ou mobile doit pouvoir vivre son choix de vie sans être victime d’une discrimination.

http://www.halemfrance.org/